mercredi 7 avril 2010

[Xbox 360/PS3] Dante's Inferno

Après s'être attaqués avec brio au genre survival horror, le studio Visceral Games a choisi de proposer aux joueurs une nouvelle expérience videoludique, cette fois-ci dans le genre beat'em all, avec Dante's Inferno.


S'inspirant très librement de la première partie du poème de Dante Alighieri, la Divine Comédie, le jeu plonge le joueur dans les tréfonds des neufs cercles infernaux, par le biais de la descente aux enfers d'un croisé peu vertueux du nom de Dante, qui retrouve au retour des croisades son père et sa femme assassinés, et l'âme de cette dernière enlevée sous ses yeux par Satan en personne.


Sans conteste, l'univers proposé par  Dante's Inferno une incroyable réussite, d'un point de vue graphique, comme d'un point de vue sonore; et l'on sombre avec plaisir dans cet univers de violence et de démence.
L'ambiance qui se dégage de chaque niveau est saissisante de réalisme - tout du moins de ce que l'on pourrait imaginer des enfers - et chaque cercle, correspondant pour la plupart à un peché précis (luxure, avarice, colère, etc.), est très bien représenté.
Les effets sonores et les musiques jouent d'ailleurs un rôle important dans le rendu général des environnements traversés; je pense notamment aux voix des damnés composant les murs de chairs que l'on escalade régulièrement. Le seul bémol tient au doublage français, pas catastrophique, mais manquant clairement de profondeur dans le jeu d'acteur.

En terme de gameplay, on pourra différencier deux phases distinctes, le gros du jeu s'axant bien entendu sur le défouraillage en bonne et due forme de hordes démoniaques, ces dernières étant entrecoupées de courtes phases de plateformes et de petits puzzles demandant de déplacer quelques blocs ou d'actionner des interrupteurs. Ces secondes phases interviennent généralement lors du passage d'un cercle à un autre. La camera du jeu étant fixe, tout le monde ne les appréciera pas forcément, mais elles restent relativement assez simple pour qu'au final elles se révèlent tres agréables et cassent un peu la routine du massacre.


A ce sujet justement, Dante dispose de deux armes bien distinctes - une faux et une croix - pour venir a bout des hordes d'ennemis qui surgissent surviennent sur son passage.
Chaque arme dispose d'un arbre de compétences représenté par la voie impie pour la faux et la voie sacrée pour la croix. Les nouvelles compétences "s'achètent" à tout moment dans le jeu grâce aux âmes collectées en tuant les ennemis et en trouvant des damnés, à condition de procéder à la punition ou l'absolution de ces derniers, et définissant par là-même le type d'âmes récoltées.
Les compétences sont assez nombreuses dans chaque voie pour étoffer convenablement les attaques de Dante et amener de la variété à ses enchaînements.

Notons aussi à certains moment la possibilité de monter sur le dos de bêtes gigantesques pour exterminer nos ennemis, malheureusement ces phases imposées manquent cruellement de dynamisme et d'interêt.

Bien entendu,  Dante's Inferno n'est pas parfait (malheureusement), et au rang des défauts on notera la trop grande quantité de checkpoints (un défaut cependant inhérent au genre), la facilité des boss et la trop courte durée de vie du titre, une huitaine d'heures suffisant largement à retourner le jeu en mode normal. La replay-value du jeu n'aident malheureusement pas vraiment à remonter cette dernière, le jeu ne proposant qu'un petit mode arène additionnel et la collecte de divers artefacts pour les perfectionnistes.

Un dernier petit mot sur les graphismes, qui, s'ils sont de bonnes qualité de manière générale (en particulier les scènes cinématiques), sont ternis par des cut-scenes, qui elles en revanche, sont d'une mocheté inexpliquée...


Ne vous y trompez pas,  Dante's Inferno est un bon jeu, pas aussi excellent que l'on aurait espéré, malheureusement entaché par des erreurs que l'on pourra sans doute qualifier de "jeunesse", en attendant la suite des aventures du Croisé en quête de rédemption.
Du coup, et on le comprendra sans mal, les possesseurs de PS3 se dirigeront sans doute plutôt vers God of War 3, qui est une référence du genre et possède déjà l'expérience de deux episodes.
Les possesseurs de Xbox quant à eux peuvent foncer dessus, ne serait-ce que pour l'ambiance proposée par ces cercles infernaux plus vrais que nature.

Ma Note: 3.75/5

3 commentaires:

  1. "Ne vous y trompEZ pas" :P.
    Un test vraiment intéressant quoi qu'il en soit, bien organisé et franchement agréable à lire !
    Cela confirme ce que je pensais déjà, ce jeux a l'air d'être une tuerie niveau ambiance mais souffrant de certaines lacunes qui ne m'empêcheront cependant pas de le prendre un jour ! (et ce, malgré GoW :P)

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  2. Tu as tout compris.

    Et dire que je me relis à chaque fois... -_-

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  3. Cherche pas, il est rare de réussir à virer toutes ses fautes... Moi c'est les fautes de frappe en général (genre les "e" manquant à la fin des mots) mais vu que je suis négligeant, en général, je poste, je relis et j'édite :P.

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