Je l'ai dit, je le fais.
Avec la nouvelle année, les nouvelles résolutions pointent le bout de leur nez.
Et parmis celles-ci, cette année, j'ai décidé de relancer un peu ce blog qui commençait vraiment à tomber en désuétude depuis maintenant presque deux ans.
Alors oui, je sais ce que vous allez me dire, en général, les résolutions de début d'année, on ne les tient jamais longtemps. Mais je vous rassure tout de suite, ça ne sera pas le cas ici!
Ca faisait déjà un moment que je voulais relancer le blog, mais je n'avais pas trouvé le temps, ou du moins je ne me suis pas donné le temps de le faire. L'année dernière a été assez chargée et un peu compliquée, mais maintenant ça devrait aller mieux.
En revanche, le contenu du blog va sans doute être amené à changer. Pas tant forcément dans le fond que dans la forme. Bon déjà, je parlerai sans doute beaucoup moins de jeux vidéo. Je ne dis pas que je n'en parlerai plus, mais je ne m'imposerai plus de faire des critiques comme je le faisais avant. D'une part, parce que je joue beaucoup moins, et du coup cela fait belle lurette que je n'ai pas fini un jeu (et je n'aime pas faire de critique d'un jeu sans l'avoir fini). D'autre part, parce que des critiques et autres tests, on en trouve à foison sur le net. Enfin, je ne suis plus vraiment à jour, et je préfère désormais parler de tout se qui me passe par la tête plutôt que d'essayer de suivre plus ou moins une quelconque actualité. Du coup, je me permettrai de parler de jeux rétro quand j'en aurai envie, et de jeux récents ou non qui m'auront marqués en bien ou en mal.
Je vais aussi essayer de parler un peu plus de mangas. En particulier de séries et d'auteurs peu ou pas connus, et qui en mon sens, méritent qu'on s'y attarde un peu plus. Les blockbusters du manga, tout le monde les connaît, mais il existe bien des perles qui ne demandent qu'à être découvertes.
Pour finir, je mettrai un peu de tout et n'importe quoi, des dessins par moment, des écrits à d'autres, ou bien encore juste des réflexions complètement personnelles et qui, je n'en doute pas (ou du moins je l'espère) auront la saveur d'un bon gros troll qui vous poussera à crier au scandale.
Bref, voilà un petit avant-goût de ce qui vous attend cette année. J'espère que vous en avez l'eau à la bouche.
Il ne me reste plus qu'à me retirer afin de préparer les premiers "nouveaux" billets qui viendront alimenter le blog, et j'en profite pour vous souhaiter à tous une bonne et heureuse année 2012 (enfin jusqu'au 21 décembre) ^^
mercredi 4 janvier 2012
mardi 27 avril 2010
[Arrivage] Monster Hunter Tri
Aujourd'hui même, j'ai reçu mon exemplaire de Monster Hunter Tri, en pack avec une manette classic pro noire de toute beauté. Pour ceux que ça intéresse, notez que ce pack est disponible pour 49€ sur Amazon.fr, soit le prix de la version simple en magasin.
J'attendais ce titre avec impatience et je sens que je vais passer de nombreuses heures dessus, mais en attendant un éventuel test sur le blog, je voulais signaler que le FanKit Monster Hunter Tri est d'ores et déjà disponible sur le site FanKit de Nintendo, avec tout un tas d'illustrations, de vidéo et de fonds d'écran qui valent clairement les artbook numérique fournis avec certains jeux; alors autant en profiter.
mardi 13 avril 2010
Scott Pilgrim sur grand écran
Vous vous rappelez? Il y a peu de temps, je vous parlais d'un excellent comic book, à savoir Scott Pilgrim. L'occasion faisant le larron, je profitais de la sortie du tome 1 en version française (à se procurer de toute urgence si ce n'est pas encore fait) pour vous le faire découvrir.
Mais il était aussi temps de vous en parler pour la bonne raison qu'un film adapté de la série va débarquer au cinéma dans les mois qui viennent, et plus précisément le 18 août prochain, sous le titre Scott Pilgrim Vs. The World, à savoir le sous titre du deuxième tome de la série; allez savoir pourquoi...
Bien entendu, il est difficile de dire si le film saura être à la hauteur du livre, c'est un peu toujours le même problème avec ce genre d'adaptation, mais je trouve que le pitch de la série est tellement propice à en faire un film qu'il y a forcément quelque chose de sympa à en faire.
On retrouve Michael Cera dans le rôle de Scott Pilgrim, ce qui ne me semble pas être une mauvaise idée, même si j'ai un peu peur qu'il manque de charisme. D'autre part, le film est réalisé par Edgar Wright, à qui l'on doit les énormissimes Hot Fuzz et Shaun of the Dead, du coup, je me dis que ce film part avec tout ce qu'il faut pour devenir un excellent film.
Il ne reste plus maintenant qu'à attendre et à croiser les doigts pour ne pas être dessus l'été prochain.
vendredi 9 avril 2010
La Xbox Bling-bling
Voilà une news qui m'a bien faite marrer alors je partage avec vous parce que ça vaut son pesant de cacahouètes (c'est peu de le dire). Le site Computer Choppers vient en effet d'annoncer en début de mois la réalisation et la vente de véritables Xbox 360 en or 24 caras.
Il ne s'agit pas du tout d'une blague, la console sera d'ailleurs vendue 4999$. A noter qu'il ne s'agit pas de leur premier coup d'essai, puisqu'ils font la même chose pour les amateurs de PS3.
Il ne s'agit pas du tout d'une blague, la console sera d'ailleurs vendue 4999$. A noter qu'il ne s'agit pas de leur premier coup d'essai, puisqu'ils font la même chose pour les amateurs de PS3.
Expo retro-gaming à Biarritz
Un petit peu de pub aujourd'hui, pour parler des mes amis de l'association Retrogame 64 qui organisent une expo sur l'histoire du média jeux-video jusqu'au 30 avril prochain, avec notamment une des visites guidées les samedi 10 et 24 avril, ainsi qu'une conférence le 15 avril sur le thème "Le jeu vidéo, de l'expérience ludique à l'acte créatif" avec Largherita Balzerani, critique d'art et spécialiste des jeux vidéo.
L'événement se déroule à la Médiathèque de Biarritz, et il est à noter que sur l'ensemble des machines présentées, une bonne quinzaine d'entre-elles sont branchées et donc jouables. Un bon plan donc, pour faire un petit voyage dans le passé vidéoludique, d'autant plus que l'entrée est gratuite.
Donc si vous êtes dans le sud-ouest en avril, vous savez maintenant où vous rendre!
L'événement se déroule à la Médiathèque de Biarritz, et il est à noter que sur l'ensemble des machines présentées, une bonne quinzaine d'entre-elles sont branchées et donc jouables. Un bon plan donc, pour faire un petit voyage dans le passé vidéoludique, d'autant plus que l'entrée est gratuite.
Donc si vous êtes dans le sud-ouest en avril, vous savez maintenant où vous rendre!
mercredi 7 avril 2010
[Xbox 360/PS3] Dante's Inferno
Après s'être attaqués avec brio au genre survival horror, le studio Visceral Games a choisi de proposer aux joueurs une nouvelle expérience videoludique, cette fois-ci dans le genre beat'em all, avec Dante's Inferno.
S'inspirant très librement de la première partie du poème de Dante Alighieri, la Divine Comédie, le jeu plonge le joueur dans les tréfonds des neufs cercles infernaux, par le biais de la descente aux enfers d'un croisé peu vertueux du nom de Dante, qui retrouve au retour des croisades son père et sa femme assassinés, et l'âme de cette dernière enlevée sous ses yeux par Satan en personne.
Sans conteste, l'univers proposé par Dante's Inferno une incroyable réussite, d'un point de vue graphique, comme d'un point de vue sonore; et l'on sombre avec plaisir dans cet univers de violence et de démence.
L'ambiance qui se dégage de chaque niveau est saissisante de réalisme - tout du moins de ce que l'on pourrait imaginer des enfers - et chaque cercle, correspondant pour la plupart à un peché précis (luxure, avarice, colère, etc.), est très bien représenté.
Les effets sonores et les musiques jouent d'ailleurs un rôle important dans le rendu général des environnements traversés; je pense notamment aux voix des damnés composant les murs de chairs que l'on escalade régulièrement. Le seul bémol tient au doublage français, pas catastrophique, mais manquant clairement de profondeur dans le jeu d'acteur.
En terme de gameplay, on pourra différencier deux phases distinctes, le gros du jeu s'axant bien entendu sur le défouraillage en bonne et due forme de hordes démoniaques, ces dernières étant entrecoupées de courtes phases de plateformes et de petits puzzles demandant de déplacer quelques blocs ou d'actionner des interrupteurs. Ces secondes phases interviennent généralement lors du passage d'un cercle à un autre. La camera du jeu étant fixe, tout le monde ne les appréciera pas forcément, mais elles restent relativement assez simple pour qu'au final elles se révèlent tres agréables et cassent un peu la routine du massacre.
A ce sujet justement, Dante dispose de deux armes bien distinctes - une faux et une croix - pour venir a bout des hordes d'ennemis qui surgissent surviennent sur son passage.
Chaque arme dispose d'un arbre de compétences représenté par la voie impie pour la faux et la voie sacrée pour la croix. Les nouvelles compétences "s'achètent" à tout moment dans le jeu grâce aux âmes collectées en tuant les ennemis et en trouvant des damnés, à condition de procéder à la punition ou l'absolution de ces derniers, et définissant par là-même le type d'âmes récoltées.
Les compétences sont assez nombreuses dans chaque voie pour étoffer convenablement les attaques de Dante et amener de la variété à ses enchaînements.
Notons aussi à certains moment la possibilité de monter sur le dos de bêtes gigantesques pour exterminer nos ennemis, malheureusement ces phases imposées manquent cruellement de dynamisme et d'interêt.
Bien entendu, Dante's Inferno n'est pas parfait (malheureusement), et au rang des défauts on notera la trop grande quantité de checkpoints (un défaut cependant inhérent au genre), la facilité des boss et la trop courte durée de vie du titre, une huitaine d'heures suffisant largement à retourner le jeu en mode normal. La replay-value du jeu n'aident malheureusement pas vraiment à remonter cette dernière, le jeu ne proposant qu'un petit mode arène additionnel et la collecte de divers artefacts pour les perfectionnistes.
Un dernier petit mot sur les graphismes, qui, s'ils sont de bonnes qualité de manière générale (en particulier les scènes cinématiques), sont ternis par des cut-scenes, qui elles en revanche, sont d'une mocheté inexpliquée...
Ne vous y trompez pas, Dante's Inferno est un bon jeu, pas aussi excellent que l'on aurait espéré, malheureusement entaché par des erreurs que l'on pourra sans doute qualifier de "jeunesse", en attendant la suite des aventures du Croisé en quête de rédemption.
Du coup, et on le comprendra sans mal, les possesseurs de PS3 se dirigeront sans doute plutôt vers God of War 3, qui est une référence du genre et possède déjà l'expérience de deux episodes.
Les possesseurs de Xbox quant à eux peuvent foncer dessus, ne serait-ce que pour l'ambiance proposée par ces cercles infernaux plus vrais que nature.
Ma Note: 3.75/5
Sans conteste, l'univers proposé par Dante's Inferno une incroyable réussite, d'un point de vue graphique, comme d'un point de vue sonore; et l'on sombre avec plaisir dans cet univers de violence et de démence.
L'ambiance qui se dégage de chaque niveau est saissisante de réalisme - tout du moins de ce que l'on pourrait imaginer des enfers - et chaque cercle, correspondant pour la plupart à un peché précis (luxure, avarice, colère, etc.), est très bien représenté.
Les effets sonores et les musiques jouent d'ailleurs un rôle important dans le rendu général des environnements traversés; je pense notamment aux voix des damnés composant les murs de chairs que l'on escalade régulièrement. Le seul bémol tient au doublage français, pas catastrophique, mais manquant clairement de profondeur dans le jeu d'acteur.
En terme de gameplay, on pourra différencier deux phases distinctes, le gros du jeu s'axant bien entendu sur le défouraillage en bonne et due forme de hordes démoniaques, ces dernières étant entrecoupées de courtes phases de plateformes et de petits puzzles demandant de déplacer quelques blocs ou d'actionner des interrupteurs. Ces secondes phases interviennent généralement lors du passage d'un cercle à un autre. La camera du jeu étant fixe, tout le monde ne les appréciera pas forcément, mais elles restent relativement assez simple pour qu'au final elles se révèlent tres agréables et cassent un peu la routine du massacre.
A ce sujet justement, Dante dispose de deux armes bien distinctes - une faux et une croix - pour venir a bout des hordes d'ennemis qui surgissent surviennent sur son passage.
Chaque arme dispose d'un arbre de compétences représenté par la voie impie pour la faux et la voie sacrée pour la croix. Les nouvelles compétences "s'achètent" à tout moment dans le jeu grâce aux âmes collectées en tuant les ennemis et en trouvant des damnés, à condition de procéder à la punition ou l'absolution de ces derniers, et définissant par là-même le type d'âmes récoltées.
Les compétences sont assez nombreuses dans chaque voie pour étoffer convenablement les attaques de Dante et amener de la variété à ses enchaînements.
Notons aussi à certains moment la possibilité de monter sur le dos de bêtes gigantesques pour exterminer nos ennemis, malheureusement ces phases imposées manquent cruellement de dynamisme et d'interêt.
Bien entendu, Dante's Inferno n'est pas parfait (malheureusement), et au rang des défauts on notera la trop grande quantité de checkpoints (un défaut cependant inhérent au genre), la facilité des boss et la trop courte durée de vie du titre, une huitaine d'heures suffisant largement à retourner le jeu en mode normal. La replay-value du jeu n'aident malheureusement pas vraiment à remonter cette dernière, le jeu ne proposant qu'un petit mode arène additionnel et la collecte de divers artefacts pour les perfectionnistes.
Un dernier petit mot sur les graphismes, qui, s'ils sont de bonnes qualité de manière générale (en particulier les scènes cinématiques), sont ternis par des cut-scenes, qui elles en revanche, sont d'une mocheté inexpliquée...
Ne vous y trompez pas, Dante's Inferno est un bon jeu, pas aussi excellent que l'on aurait espéré, malheureusement entaché par des erreurs que l'on pourra sans doute qualifier de "jeunesse", en attendant la suite des aventures du Croisé en quête de rédemption.
Du coup, et on le comprendra sans mal, les possesseurs de PS3 se dirigeront sans doute plutôt vers God of War 3, qui est une référence du genre et possède déjà l'expérience de deux episodes.
Les possesseurs de Xbox quant à eux peuvent foncer dessus, ne serait-ce que pour l'ambiance proposée par ces cercles infernaux plus vrais que nature.
Ma Note: 3.75/5
jeudi 25 mars 2010
[Comics] Scott Pilgrim
Cela faisait un moment que je voulais faire un article sur Scott Pilgrim, et la sortie du premier tome en version française m'a semblé être l'occasion idéale, alors c'est parti!
Scott Pilgrim est un comic écrit et dessiné par l'auteur canadien Brian Lee O'Malley.
Scott Pilgrim est un jeune homme de 23 ans, geek, membre d'un groupe de rock méconnu, toujours "entre deux jobs", vivant aux crochets de son colocataire gay Wallace, et sort avec Knives Chau, une lycéenne de 17 ans. Une vie presque parfaite en somme. ^^
Mais son quotidien va être bouleversé par sa rencontre avec Ramona Flowers, une livreuse sortie de ses rêves; littéralement. Pour conquérir la belle et vivre la fin heureuse qu'il espère, il lui faudra d'abord vaincre les sept ex petit-copains maléfiques de cette dernière.
Le titre de Brian Lee O'Malley se démarque clairement des autres comics par son format et son parti pris graphique, reprenant en partie les codes du manga. On se retrouve donc avec des volumes de 150 pages, tout en noir et blanc, et au découpage très dynamique. Scott Pilgrim se démarque tout de même du manga par son trait unique, fort, gras, contrasté, assez simple et en même temps maîtrisé et puissant.
Mais ce qui fait la force de la série, c'est avant tout son histoire et sa narration. Cette dernière a ce petit "grain de folie" qui accroche le lecteur, et l'auteur passe très habilement d'un phase de récit réaliste sur la vie "normale" de Scott et ses amis, à une séquence délurée où lancer des boules de feu, avoir des pouvoirs psychiques ou encore se battre avec un robot est tout ce qu'il y a de plus normal.
Bourré d'humour, frais, dynamique, plein de bonne humeur, Scott Pilgrim est un titre très rock'n roll, et on se délecte à chaque page de l'originalité du récit. Ajouté à cela le personnage de Scott lui-même, héros relativement improbable et en même temps qui colle tellement bien au rôle; encore plus quand on se rend compte à quel point il est facile de s'identifier à lui.
A l'heure actuelle, cinq volumes sont déjà parus en version en anglaise. Le sixième et dernier tome de la série paraîtra aux Canada et aux Etats-Unis le 20 juillet prochain. La publication francaise, comme je l'ai annoncé en début d'article, vient de débuter et le premier tome des aventures de Scott, Scott Pilgrim - Precious Little Life vient de sortir le 12 mars dernier.
Scott Pilgrim n'est peut-être pas la meilleure BD du monde, mais en tout cas elle s'en rapproche fortement. Tout du moins, c'est une des meilleures BD qu'il m'ait été donné de découvrir ces dernières années, et vous pouvez vous jetez dessus les yeux fermés.
Scott Pilgrim est fort, Scott Pilgrim est cool, bref, Scott Pilgrim c'est le bien! :)
Et pour ceux que ça intéresse, quelques liens:
Le site officiel - Scott Pilgrim
Le blog de l'auteur - Radiomaru.com
Le Twitter de l'auteur - Twitter @Radiomaru
Scott Pilgrim est un comic écrit et dessiné par l'auteur canadien Brian Lee O'Malley.
Scott Pilgrim est un jeune homme de 23 ans, geek, membre d'un groupe de rock méconnu, toujours "entre deux jobs", vivant aux crochets de son colocataire gay Wallace, et sort avec Knives Chau, une lycéenne de 17 ans. Une vie presque parfaite en somme. ^^
Mais son quotidien va être bouleversé par sa rencontre avec Ramona Flowers, une livreuse sortie de ses rêves; littéralement. Pour conquérir la belle et vivre la fin heureuse qu'il espère, il lui faudra d'abord vaincre les sept ex petit-copains maléfiques de cette dernière.
Le titre de Brian Lee O'Malley se démarque clairement des autres comics par son format et son parti pris graphique, reprenant en partie les codes du manga. On se retrouve donc avec des volumes de 150 pages, tout en noir et blanc, et au découpage très dynamique. Scott Pilgrim se démarque tout de même du manga par son trait unique, fort, gras, contrasté, assez simple et en même temps maîtrisé et puissant.
Mais ce qui fait la force de la série, c'est avant tout son histoire et sa narration. Cette dernière a ce petit "grain de folie" qui accroche le lecteur, et l'auteur passe très habilement d'un phase de récit réaliste sur la vie "normale" de Scott et ses amis, à une séquence délurée où lancer des boules de feu, avoir des pouvoirs psychiques ou encore se battre avec un robot est tout ce qu'il y a de plus normal.
Bourré d'humour, frais, dynamique, plein de bonne humeur, Scott Pilgrim est un titre très rock'n roll, et on se délecte à chaque page de l'originalité du récit. Ajouté à cela le personnage de Scott lui-même, héros relativement improbable et en même temps qui colle tellement bien au rôle; encore plus quand on se rend compte à quel point il est facile de s'identifier à lui.
A l'heure actuelle, cinq volumes sont déjà parus en version en anglaise. Le sixième et dernier tome de la série paraîtra aux Canada et aux Etats-Unis le 20 juillet prochain. La publication francaise, comme je l'ai annoncé en début d'article, vient de débuter et le premier tome des aventures de Scott, Scott Pilgrim - Precious Little Life vient de sortir le 12 mars dernier.
Scott Pilgrim n'est peut-être pas la meilleure BD du monde, mais en tout cas elle s'en rapproche fortement. Tout du moins, c'est une des meilleures BD qu'il m'ait été donné de découvrir ces dernières années, et vous pouvez vous jetez dessus les yeux fermés.
Scott Pilgrim est fort, Scott Pilgrim est cool, bref, Scott Pilgrim c'est le bien! :)
Et pour ceux que ça intéresse, quelques liens:
Le site officiel - Scott Pilgrim
Le blog de l'auteur - Radiomaru.com
Le Twitter de l'auteur - Twitter @Radiomaru
Inscription à :
Articles (Atom)
![ekolo[geek]](http://www.ekologeek.org/wp-content/bannieres/rectangle-180.png)
