lundi 14 décembre 2009

[Xbox 360/PS3] Borderlands

En ce mois de décembre, alors que le bulldozer Call of Duty : Modern Warfare 2 écrase tout sur son passage en dominant les ventes de jeux sur consoles next-gen depuis le jour de sa sortie, j'avais envie de vous parler d'un tout autre jeu: Borderlands.
Pourquoi donc me diriez-vous? Pour deux raisons toutes bêtes, la première étant qu'il le mérite amplement, et la deuxième étant que ce jeu a tout simplement vampirisé mon temps libre depuis que sa galette a trouvé sa place dans ma Xbox 360, causant par la même, le manque cruel de mises à jour de ce blog; ce dont je m'excuse au passage. Mais revenons plutôt à nos moutons.


Borderlands est un jeu développé par Gearbox Software, à qui l'on doit notamment la série des Brothers in Arms, mais cette fois-ci, plutôt que de nous proposer un basique FPS (je sens que je vais me faire taper sur les doigts), les voilà qui arrivent avec le premier RPS - comprenez par là Role Playing Shooter - de l'histoire. Vous l'aurez compris, Borderlands ce targuent donc de proposer une alternative intéressante au FPS classique en proposant d'y intégrer des éléments de RPG.

J'ai lu beaucoup de choses sur Borderlands, et c'est vrai que d'une certaine manière, ce RPS s'apparente pas mal à un Hack'n Slash avec des gros flingues, mais en ce qui me concerne, Borderlands me fait clairement penser à un autre titre qui m'a marqué: Phantasy star Online. Leurs structures sont en effet très proches, notamment en ce qui concerne le système de missions, dont le nombre est juste hallucinant et au travers desquelles on avance dans l'histoire.
Il ne faut en effet pas attendre de Borderlands des cut-scenes à foison et de longues phases de dialogue. Tout a été fait pour mettre en avant l'action et uniquement l'action, et seul le joueur avisé qui prendra le temps de s'intéresser au contenu et aux rapports de missions trouvera les éléments qui donneront de la consistance au background du jeu.


Avant toute chose, il faudra choisir son personnage parmi 4 classes, chacune proposant son lot de compétences qu'il faudra choisir judicieusement à chaque montée de niveau afin de coller parfaitement à votre style de jeu. Il est heureusement possible à tout moment, en cas d'erreur, de redistribuer l'ensemble de ses points de compétences pour une somme dérisoire.
Si le nombre de classe est assez faible, les possibilités de construction offertes sont assez nombreuses pour ne pas tomber, d'un joueur à un autre sur un clone de son personnage.

En terme de gameplay, le mélange entre FPS et RPG se ressent de manière significative. Si dans le principe, il suffit de viser et tirer, il est hors de question d'imaginer qu'on tuera toujours un ennemi en un coup. En effet, s'il est toujours possible d'effectuer des head-shot ou de faire "sauter" la jambe d'un ennemi pour le calmer, ces actions ne pourront être effectuées que sur des ennemis de niveaux égal ou inférieur au votre.
Pour les autres (et en particulier les boss), il faudra réduire leur vie petit à petit, chaque balle que vous tirerez infligeant un certain nombre de blessures à votre adversaire.
Il en sera bien sûr de même pour vous, votre santé étant représentée par une barre de vie, ainsi que par la présence d'un bouclier énergétique qui vous protégera tout au long du jeu, pour peu que vous ne subissiez pas trop de dégâts d'affiler, ce dernier demandant un certain temps de latence pour se recharger.

Ce bouclier ne vous rendra cependant pas invincible, loin de là, d'autant qu'en général, un ennemi fera sauter cette protection en moins de temps qu'il n'en faut pour dire "aïe".
Comprenez par là que Borderlands n'est en rien un jeu de bourrin, bien au contraire. Les ennemis sont forts - une différence de 2 niveaux suffit pour que vous vous heurtiez à un mur - nombreux, agressifs, et re-pop souvent.
Autant vous le dire tout de suite, la mort sera à envisager si vous ne vous montrez pas un tant soit peu précautionneux. Heureusement, deux mécanismes très bien pensés sont là pour éviter au joueur de jeter sa manette à travers la pièce sur une erreur d'appréciation.


La première est le clonage. Dans les faits, si vous mourrez, vous réapparaîtrez au niveau du dernier checkpoint où vous serez passer, avec pour seule perte, celle de quelques deniers. Là où les gars de Gearbox sont fins, c'est qu'ils justifient ces checkpoints en s'appuyant sur l'univers SF du jeu, les checkpoints devenant en fait des stations de clonage et la perte d'argent le coût de cette procédure. Il s'agit peut-être d'un détail, mais je trouvais l'idée d'intégrer ce mécanisme de jeu à l'univers de ce dernier suffisamment judicieuse pour être soulignée.
La deuxième solution face à la mort, est la mécanique du second souffle. Lorsque vos points de vie tombent à zéro, au lieu de mourir et de réapparaître instantanément, vous vous retrouvez pendant un quinzaine de secondes le genou à terre, en train de "saigner à mort". Ce laps de temps doit alors être mis à profit pour tuer un ennemi, et le cas échéant, vous reviendrez à la vie dans la seconde, avec votre bouclier chargé et un cinquième de votre vie. Cette mécanique de jeu se révèle très intéressante, d'une part du fait du petit coup de pression qu'elle procure, mais aussi parce qu'on peut en jouer une fois maîtrisée.

Mais si le gameplay de Borderlands fait preuve d'une grande profondeur, c'est sa durée de vie qui fait sa grande force. Cette dernière est en effet énorme. En solo, le jeu vous prendra au bas mot une grosse trentaine d'heures en mode normal. Mais Borderlands est avant tout un jeu qui se joue en multi. En coopératif, la traversée des environnements désertique de Pandore prendra d'autant plus de saveur, d'autant plus que le nerf de la guerre, qui vous scotchera à votre écran, sera la recherche d'une arme toujours plus puissante.
A l'instar de PSO et ou d'un Diablo, Borderlands propose un nombre incalculable d'armes, à ceci prêt que les développeurs ont créé spécialement pour le jeu un script mettant littéralement à disposition des joueurs, des millions d'armes. Ainsi, la chasse à l'arme la plus puissante deviendra votre raison de vivre, la possibilité de trouver une arme toujours plus puissante que celle en votre possession étant toujours envisageable.
Enfin, il est bien entendu possible de s'affronter à 4 dans des arènes.

Attention! N'allait pas croire pour autant que le jeu est parfait, loin de là. Il pêche notamment techniquement, faute à des bugs de collisions - dû cependant en grande partie à l'utilisation du Cel-Shading - et surtout à des baisses de framerate parfois assez hallucinantes dans le cas d'explosion trop importante à l'écran.
D'autre part, le côté RPG a tendance à être trop peu exploité, en particulier en ce qui concerne les PNJs que l'on rencontre dans les quelques villes du jeu est qui ne sont au final pour la plupart que des carcasses vides et sans charismes auxquels on ne peut pas adresser un seul mot.
On aurait aussi espéré ne pas être limité à un niveau 50, qui s'atteint malgré tout assez vite (même si l'on peut espérer qu'un futur DLC permettrait de remédier à ça).
Enfin, si le jeu en coopération est vraiment excellent, les duels et les possibilité combats en arènes reste anecdotique atteint un certain niveau, les affrontements se résumant malheureusement trop souvent à "qui va toucher l'autre le plus vite".


Reste cependant que Borderlands a ce petit quelque chose qui en fait un jeu extrêmement addictif, de part bien sûr sa durée de vie, son mode coop et la chasse aux armes qui lui fournissent une rejouabilité assez exceptionnelle, mais aussi par son univers SF post-apocalyptique qui n'est pas sans rappeler un certain Mad Max, sa patte graphique en Cel-Shading si particulière qui nous plonge dans un comic, ou encore sa bande son détonnante et son humour bien présent.
Bref en ce qui me concerne, Borderlands est une des meilleures surprise de cette année, et sans aucun doute, une excellente idée de cadeau pour Noël!

Ma Note: 4/5

6 commentaires:

  1. C'est sûr, ce jeu me tente ! Mais bon, j'ai beaucoup d'autres jeux à faire avant :P.
    (je l'ai essayé rapidement, j'ai adoré l'univers, mais il faut vraiment se plonger à fond dedans pour l'apprécier je pense).

    Un test très agréable à lire en tout cas.

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  2. Tu vas couiner quand on va te faire bouillir !!!!
    Maman ! mon visage ! moooon visagaaaaage !!!!!

    hahaha tu veux qu'je partage hein ?
    GOGO SUR BORDERLDANDS !!!

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  3. Quand j'aurai de l'argent, je suis comme les blés là :x

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  4. Rhooo c'est bon! 30€ neuf ports compris sur amazon.co.uk
    En plus ça met moins d'une semaine à arriver! ;)

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  5. + l'abonnement au live :p

    Non, là ça va pas être possible, le mois prochain peut-être...

    (Noël ça fout sur la paille...)

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  6. 2,40€/mois t'abuses! ^^
    C'est même pas un paquet de clope.
    http://www.dstouch.com/forums/sutra42634.php#42634

    Bon allez va, comme t'es abonné à Nolife, je te pardonne!

    Mais si t'as besoin: http://xboxlivegold.fr/les_abonnements_gold_xbox_360.html

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